Miniatures de philippe

LE CHARIOT FOURRAGER Echelle 1/10ème  A la base,le chariot fourrager est le chariot betteravier auquel on a enlevé les ridelles avant et arrière qui sont remplacées par des traverses sur lesquels sont fixés les pieds des fourragères, ainsi qu'à l'avant un crochet pour l'oeillet de la corde ( combiau ) et à l'arrière un treuil en bois (bourriquet) pour la tendre autour de la  charrée  de foin ou de gerbes. La corde devait être bien serrée pour maintenir le chargement sur le chariot dans les chemins cahoteux du retou r. Un cadre en bois est posé sur les ridelles, débordant au dessus des roues, il maintient le foin et facilite le chargement . ce chariot a été réalisé entièrement en vieux chêne récupéré dans du bois de charpente bicentenaire pour le fer c'est le même principe. Le foin parait grossir, je n'en ai pas trouvé à la même échelle. Le chariot est tiré par deux chevaux La marche arrière n'es...

LES JOUGS Le joug est une invention arabe (3500 ans av J.C.) en même temps que la domestication des boeufs. Le joug de tête est adapté aux bêtes à cornes ( bovins, buffles ou zébus), il est devenu courant en France à partir du XI ème siècle Le bois utilisé était; l'érable, le tilleul, l'orme, le hêtre et le frêne . Echelle 1/10ème  Les attelages de boeufs ou de vaches étaient utilisés surtout dans la moitié sud de la France Echelle 1/5ème   Le crochet central sert à accrocher la chaîne de traction de l'outil. Le joug de tête était fixé à l'aide de sangles en cuir; soit devant les cornes soit derrière comme pour ce modèle.

LA BARATTE A CULBUTE Le tonneau à beurre n'a pas de mécanisme intérieur, ni pale ni rouleau,cette baratte dont j'aimerais bien connaître l'origine, bat la crème en tournant sur son axe  Le couvercle est muni de poignées et d'un hublot pour surveiller la venue du beurre sans ouvrir et d'une bonde pour extraire le lait battu ou babeure et l'eau de lavage Quatre poignées sont prévues pour le déplacement de la baratte. A la ferme, elle n'était plus utilisée que pour traiter les semences avant les semis Les barattes artisanales modernes comme la Toméca sont plus rapides, elles sont constituées d'un moteur électrique couplé avec une boite à deux vitesses sous la cuve verticale qui permet d'actionner l'hélice en bois rapidement pour le barattage et d'inverser le sens de rotation en vitesse lente pour le lavage et le salage

La roue à aubes est au niveau du bief qui amène le courant d'eau, les meules sont au niveau supérieur Vue sur la trémie et le système de distribution qui comprend le babillard actionné par la came( qui avait pour rôle également d'avertir le meunier lorsque le grain ne coulait plus car les meules ne doivent jamais tourner à vide) et le treuil qui règle le débit en augmentant ou diminuant l'inclinaison du babillard Le rouet et la lanterne permettent de transformer un mouvement horizontal en mouvement vertical, ce système de transfert existe depuis l'antiquité La grue de relevage et son étrier ont pour fonction de lever la meule tournante afin de pouvoir accéder aux deux meules pour les repiquer (redonner du mordant, retailler les sillons qui vont évacuer la farine vers l'empochoir, à l'aide de marteaux à piquer) Echelle 1/20ème

Aperçu des pièces du bâti avant montage à l'echelle 1/10ème Ci dessous l'ensemble étançon, versoir, sep, contresep et soc. Le modèle de cette charrue  est exposé au domaine viticole de Buzarens à Assas Dépt. de l'Hérault  La charrue à balance était utilisée davantage dans le sud de la France et probablement dans d'autre pays méridionnaux, elle permettait les labours profonds comme pour la plantation de nouvelles  vignes,la grande roue ne quittant jamais le fond de la raie. Elle était souvent équipée de coutres et de carrelets ou de pointes mieux adaptés aux sol pierreux que le soc simple. Ce modèle, appelé ANTIBALANCE, sorti en 1950 et dont le brevet avait été déposé en 1946 par Clément Thième était fabriqué par le constructeur de machines agricole CARRIERE et GUYOT de CARCASSONNE Elle avait l'avantage d'avoir un essieu mobile grâce aux coulisses longitudinales qui le rapprochait du corp en action, améliorant ainsi la pénétration du soc dans...

L'ARAIRE L'invention de l'araire remonte à 35 siècles avant J.C en Mésopotamie, son utilisation correspond avec la domestication du boeuf, on peut le considérer comme l'ancêtre de la charrue mais il est toujours utilisé dans certain pays d'Afrique ou d'Asie, il est apparu en Europe 2000 à 1500 ans avant J.C.  Il se compose d'un soc,d'un sep relié à l'age ou timon par l'étançon, et du mancheron, parfois double. L'araire présenté ici est du type manche-sep , il existe d'autres types dont le chambige dont l'age est courbe et qui peut comporter un ou deux mancherons . Ajouter une légende Voici deux modèles différents d'araire chambige qui est une version améliorée de l'araire antique, ces araires ont été utilisés en France jusqu'au début du 20 ème siècle La particularité de l'araire chambige est d'avoir un age courbe qui vient se fixer dans le sep La tendille (pièce verticale)ou étrier maint...

LA BARATTE Cette petite baratte(0.50 m de haut) est probablement d'origine cévenole, le modèle à été trouvé à Alès, en service elle se posait sur une table La baratte sert à battre la crème de lait (séparer les particules de matière grasse du lactosérum) pour la fabrication du beurre, selon les régions, les modèles sont différents, elle était présente dans toutes les fermes laitières        Echelle 1/5ème et  1/10ème Chaque jour on vidait la crème obtenue après écrémage du lait, dans un grand pot de grès à la cave, il lui faut environ 8 jours de maturité avant de pouvoir la battre pour faire le beurre Le beurre ensuite était lavé 2 fois en faisant tourner lentement la baratte puis salé et façonné en kilos, livres ou demi-livres à l'aide d'une planchette ou d'un moule