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  LA DILIGENCE La diligence est arrivée, n'ayant pu trouver de modèle, j'ai du me contenter d'une simple photo et d'en reconstituer la maquette en trois dimensions sur plans, soit une vingtaine d'heures en plus des 140 pour sa réalisation et la participation d'Eliane pour les coussins. Tirée par deux chevaux, elle peut transporter 6 passagers à l'intérieur et autant sur le toit plus le cocher. Equipée d'un grand coffre à l'arrière, il y a aussi de la place pour les bagages sur le toit. Le cocher actionne le frein à l'aide du levier à sa droite. Trois jeux de lames de ressort en assurent la suspension donc le confort. Voici la photo qui m'a permis de réaliser cette maquette, j'en remercie l'auteur.  

LA MINE

Le pic et la lampe du mineur 

L'EGOUTTOIR LANDAIS

  L'égouttoir à vaisselle était un meuble à la fois utile et décoratif, sa place était dans la salle à manger. Ce modèle est landais mais on en trouvait dans toutes les régions, j'en connais de très beaux dans le Nord. Celui-ci est à l'échelle 1/10ème  Cet égouttoir m'a servi de modèle

LA LESSIVE AU CUVIAU

Après le lavoir municipal, la lessive s'est faite   à domicile, les ménagères se sont équipées d'un cuveau ou cuviau en bois cerclé posé  sur un chevalet pour la rehausser et rendre la position de travail moins inconfortable, d'une planche à laver et de 2 rouleaux fixés sur le bord de la cuve et qui permettait d'essorer le linge avant de le mettre sécher ou de l'étendre sur l'herbe car la rosée de la  nuit a   pour effet de le   blanchir, cette opération s'appelait :faire curer les blancs.   Ci-dessous le cuviau, cuvau ou cuvier est cerclé de bois, donc antérieur au 19ème siècle, à cette époque on utilisait encore la cendre de bois pour laver le linge.    Ci-dessus, la ménagère fabrique sa lessive, après avoir posé un linge dans le cuvier et vidé les cendres de bois au fond, elle arrose avec de l'eau bouillante; le carbonate de potasse  extrait des cendres est récupéré dans le seau. Les cendres utilisées ne venaient pas de n'importe quel bois! seuls
 CABANE AU FOND DU JARDIN Les anciens villageois des années 40 se souviennent encore de cette cabane au fond du jardin, qui  a parfois pu subsister jusque dans la première moitié du 20ème siècle, où il fallait se rendre par nécessité qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, pas de chasse d'eau, ce n'était pas encore les toilettes sèches mais on s'en approchait. pas de PQ à l'époque, c'est là que le journal finissait sa carrière, parfois coupé en bandes et épinglé sur un clou. Son emplacement n'était pas anodin puisque le grand pot de gré qui se trouvait sous la planche était vidé régulièrement sur le jardin enrichissant ainsi le sol d'éléments nutritifs indispensables pour les prochaines récoltes.
  LE CHARIOT DE MONTAGNE Ce chariot, de structure plutôt légère est adapté aux chemins de montagne étroits et pentus. Il est tiré par 2 chevaux. Deux arceaux métalliques renforcent les ridelles en les reliant à l'essieu arrière améliorant ainsi la stabilité des charrées de foin. L'essieu arrière s'articule sur la poutre centrale lui permettant d'épouser les dénivelés du terrain et d'éviter les contraintes qui pourraient en résulter au niveau du châssis.
  LA SCHLITTE VOSGIENNE Echelle 1/10ème La Schlitte (luge en français) avait pour fonction principale de transporter du bois d'un point haut vers un point bas d'où il pourra être rechargé sur des chariots mais elle servait aussi à toutes sortes de transports (foin, fumier, pierre,  etc...) et même le cercueil le jour de l'enterrement. Pour les transport de grumes on utilisait plusieurs schlittes afin d'articuler l'équipage pour évoluer dans les courbes du cheminement.   Parfois ferrée mais devait rester légère car le schlitteur  la portait sur ses épaules pour aller recharger, des sangles étaient prévues à cet effet. On la trouvait dans les Vosges mais aussi dans le Jura, à la Bresse, en Foret Noire, vallée de la Sarre, de la Bruche et la Haute Meurthe. (source Wikipédia) Ce travail était dangereux et très dur, les accidents n'étaient pas rares, pour l'exprimer un dicton disait: La schlitte tue l'homme en montant et l'achève en descendant